Les premières démarches ont été réalisées en septembre 2003 par Cyril Gachiglat. Ce sport est bien développé en milieu scolaire mais aucun club associatif n’existe en Corse.
En février 2004, grâce à un coup de pouce la direction départementale Jeunesse et Sports, les créneaux horaires tant recherchés dans un gymnase de l’agglomération bastiaise sont enfin trouvés : « Chez Bad & Minton » voit le jour au gymnase du collège Giraud. Cette salle de taille réduite permet le tracé d’un seul terrain, avec une hauteur sous plafond insuffisante pour une pratique optimale du badminton mais les premiers volants sont échangés.
Quelques temps après, les nombreuses demandes déposées auprès de l’agglomération de Bastia sont récompensées : en septembre 2005, le club s’installe dans le Cosec du Fango et deux créneaux sont attribués à la section de Vescovato. Septembre 2007 : nouveau creneau le jeudi soir au Fan go. Septembre 2008, scission entre les sections de Bastia et de Vescovato. Nouveau creneau au Fango le mercredi midi. Octobre 2008 : Attribution d’un créneau supplémentaire le mercredi soir.
Nombre d’adhérents en 2005 : 26 à Bastia dont 2 jeunes; 13 à Vescovato dont 2 jeunes
2006 : 50 à Bastia (12 jeunes), 14 à Vescovato (1 jeune)
2007 : 67 à Bastia (12 jeunes), 21 à Vescovato
2008 : 78 à Bastia dont 13 jeunes
2010 : l’école de badminton obtient sa labellisation.
Amorti : Coup frappé en douceur et avec finesse pour que le volant retombe rapidement et juste derrière le filet sur le court de l’adversaire.
Avant du terrain : Tiers avant du court, situé entre le filet et la ligne de service court.
Carré de service : Zone dans laquelle un service doit atterrir.
Coup droit : Coup utilisé pour renvoyer une balle sur la droite d’un joueur gaucher et sur la gauche d’un joueur droitier.
Coup gagnant : Tir rapide frappé directement dans le court de l’adversaire de telle façon qu’il ne peut être renvoyé.
Coup mi-court : Court frappé bas et à mi-court, efficace dans les jeux en double contre une formation avant-arrière.
Cuiller : Coup en douceur joué en frappant le volant avec un petit mouvement du poignet.
Dégagement : Coup envoyé loin dans le court de l’adversaire.
Dégagement d’attaque : Coup offensif envoyé très loin dans le court de l’adversaire.
Dégagement de défense : Coup défensif envoyé très en avant dans le court de l’adversaire.
Double : Jeu dans lequel deux personnes affrontent deux adversaires en équipes.
Drive : Coup bas et rapide suivant une trajectoire horizontale au-dessus du filet.
Echange : Série de coups échangés entre les adversaires et aboutissant à l’attribution de chaque point.
Engagement : Coup destiné à mettre le volant en jeu au début de chaque échange ; également appelé » service « .
Faire un » bois » : Coup autorisé dans lequel le volant touche le cadre de la raquette.
Faute : Violation de règles.
Filet : Coup frappé depuis l’avant du court, qui frappe le filet puis retombe à pic.
Fronde : Coup irrégulier dans lequel le volant n’est pas frappé mais attrapé et tenu sur la raquette avant d’être renvoyé ; également appelé un » porter » ou » lancer « .
Jeu de volant : Jeu pratiqué avec une raquette et un volant, l’ancêtre du badminton moderne.
Lancer : Coup irrégulier dans lequel le volant n’est pas frappé, mais attrapé et tenu sur la raquette avant d’être renvoyé ; également appelé un » porter » ou » fronde « .
Let : Faute mineure des règles permettant à un échange d’être rejoué.
Ligne centrale : Ligne perpendiculaire au filet qui sépare les zones de service gauche et droite.
Ligne de fond : Ligne délimitant le fond de chaque court, parallèle au filet.
Ligne de service court : Ligne avant des carrés de service située à 1,98 mètre du filet.
Ligne de service long : Ligne arrière de la zone dans laquelle un service doit atterrir (qui est également la ligne de fond dans les simples, mais située 83 centimètres à l’intérieur de la ligne de fond dans les doubles).
Ligne latérale de double : Limite latérale d’un court de double.
Ligne latérale de simple : Limite latérale d’un court de simple.
Match : Série de jeux destinée à déterminer un gagnant.
Mi-court : Le tiers central du court.
Porter : Effectuer un coup irrégulier dans lequel le volant n’est pas frappé, mais attrapé et tenu sur la raquette avant d’être relancé ; également appelé » fronde » ou » lancer « .
Position centrale : Emplacement situé au centre du court vers lequel un joueur tente de retourner après chaque coup ; également appelé » position médiane « .
Position médiane : Emplacement situé au centre du court vers lequel un joueur tente de retourner après chaque coup ; également appelé » position centrale « .
Prolongation : Décision de prolonger un jeu au-delà de son score de fin normal si celui-ci ne sépare les joueurs que d’un point.
Retombée au filet : Coup frappé par en-dessous et très près du filet, soulevant le volant juste assez pour le dégager du filet, afin qu’il retombe abruptement de l’autre côté, traçant une trajectoire en épingle à cheveux.
Revers : Coup utilisé pour renvoyer des balles sur la gauche d’un joueur droitier ou sur la droite d’un joueur gaucher.
Ruse : Mouvement trompeur qui déconcerte l’adversaire avant ou pendant le service ; également appelé » feinte « .
Service : Coup destiné à mettre le volant en jeu au début de chaque échange ; également appelé » engagement « .
Service flick : Rapide rotation du poignet et de l’avant-bras utilisée pour surprendre l’adversaire, transformant un coup d’apparence douce en un passing plus rapide.
Set : Partie d’un match qui se termine lorsqu’un joueur ou un côté a marqué 15 points, correspondant à un set.
Simple : Jeu dans lequel une personne en affronte une autre.
Smash : Coup puissant frappé au-dessus de la tête directement dans le court de l’adversaire.
Pratiqué par les Chinois il y a quelque 2000 ans, on retrouve des images de jeu du volant au 17ème siècle dans les peintures d’artistes célèbres de l’époque.
L’un des ancêtres du badminton est le battledore and shuttlecock pratiqué en Angleterre dès le Moyen-Âge : l’objectif de ce jeu était de maintenir en l’air un shuttlecock (volant) à l’aide d’une battledore (raquette).
Quant au badminton actuel, il trouve son origine dans l’anecdote suivante. On raconte qu’un jour de 1873, des officiers anglais revenus des Indes se trouvant réunis dans le château du Duc de Beaufort à Badminton, ville anglaise du Gloucestershire, en viennent à évoquer le jeu indien du « poona », qui se pratiquait avec une raquette et une balle légère. Ils se mettent alors en tête d’y jouer. Mais n’ayant pas de balle sous la main, ils décident d’utiliser un bouchon de champagne, auquel ils attachent quelques plumes. Amusés et séduits par leur trouvaille, ils décident de faire connaître ce jeu, sous le nom du château où il est né : Badminton. Quatre ans plus tard, ils publient les premières règles du jeu et s’en attribuent la paternité, bien qu’ils n’aient en fait rien inventé.
Il n’y a pas si longtemps, ce sport passait uniquement pour un sport de plage. Depuis 1934, année de création de la fédération internationale de badminton (IBF), plus de 135 pays se sont affiliés à cette fédération, sur les 5 continents. Ce qui chiffre à plus de 100 millions le nombre de pratiquants sur la planète. Le Comité olympique a donc décidé d’inscrire cette discipline aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992, à la suite d’une démonstration à Séoul, quatre années auparavant.
Le simple et double messieurs, le simple et double dames ainsi que le double mixte sont les 5 épreuves présentées aux JO.
Actuellement, les meilleurs joueurs mondiaux sont originaires de Chine, d’Indonésie, de Corée, ou de Malaisie. En Europe, seulement deux pays rivalisent avec les asiatiques : le Danemark et l’Angleterre
Depuis 1977, l’augmentation du nombre de joueurs français est de 7 à 18 % par an. En 10 ans, l’évolution du nombre de licenciés en France a atteint le chiffre de 584 % ! Il y avait 600 clubs pour plus de 79 000 licenciés en 2001 ; la barre des 100 000 licenciés a été franchie début 2005
Sur le plan scolaire, dans le cadre de l’UNSS, le badminton avec 110 000 compétiteurs est au 2e rang des sports individuels les plus pratiqués.
Le badminton en simple a été la 2e activité sportive la plus pratiquée au baccalauréat 2004.